| Titre : |
Le feu : journal d'une escouade |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Henri Barbusse (1873-1935), Auteur |
| Editeur : |
[Paris] : Gallimard |
| Année de publication : |
2013 |
| Collection : |
Collection Folio, ISSN 0768-0732 num. 5660 |
| Importance : |
1 vol. (492 p.) |
| Présentation : |
couv. ill. en coul. |
| Format : |
18 cm |
| ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-07-045464-8 |
| Langues : |
Français (fre) |
| Index. décimale : |
840.912 Littérature de langue française - 1900-1945 |
| Résumé : |
« - Ils te diront, grogna un homme à genoux, penché, les deux mains dans la terre, en secouant les épaules comme un dogue : "Mon ami, t'as été un héros admirable !" J'veux pas qu'on m'dise ça ! Des héros, des espèces de gens extraordinaires, des idoles ? Allons donc ! On a été des bourreaux. On a fait honnêtement le métier de bourreaux. On le r'fera encore, à tour de bras, parce qu'il est grand et important de faire ce métier-là pour punir la guerre et l'étouffer. Le geste de tuerie est toujours ignoble - quelquefois nécessaire, mais toujours ignoble. Oui, de durs et infatigables bourreaux, voilà ce qu'on a été. Mais qu'on ne me parle pas de la vertu militaire parce que j'ai tué des Allemands. » Prix Goncourt en 1916, Le feu est le témoignage poignant de l'horreur des tranchées par un survivant. Il reste un chef-d'oeuvre de la littérature de guerre. |
| Note de contenu : |
Contient le texte complet, daté de décembre 1915 |
Le feu : journal d'une escouade [texte imprimé] / Henri Barbusse (1873-1935), Auteur . - [Paris] : Gallimard, 2013 . - 1 vol. (492 p.) : couv. ill. en coul. ; 18 cm. - ( Collection Folio, ISSN 0768-0732; 5660) . ISBN : 978-2-07-045464-8 Langues : Français ( fre)
| Index. décimale : |
840.912 Littérature de langue française - 1900-1945 |
| Résumé : |
« - Ils te diront, grogna un homme à genoux, penché, les deux mains dans la terre, en secouant les épaules comme un dogue : "Mon ami, t'as été un héros admirable !" J'veux pas qu'on m'dise ça ! Des héros, des espèces de gens extraordinaires, des idoles ? Allons donc ! On a été des bourreaux. On a fait honnêtement le métier de bourreaux. On le r'fera encore, à tour de bras, parce qu'il est grand et important de faire ce métier-là pour punir la guerre et l'étouffer. Le geste de tuerie est toujours ignoble - quelquefois nécessaire, mais toujours ignoble. Oui, de durs et infatigables bourreaux, voilà ce qu'on a été. Mais qu'on ne me parle pas de la vertu militaire parce que j'ai tué des Allemands. » Prix Goncourt en 1916, Le feu est le témoignage poignant de l'horreur des tranchées par un survivant. Il reste un chef-d'oeuvre de la littérature de guerre. |
| Note de contenu : |
Contient le texte complet, daté de décembre 1915 |
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