Titre : |
Mes prisons : Mémoires |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Silvio Pellico (1789-1854), Auteur ; abbé Lauri, Traducteur |
Mention d'édition : |
nouv. éd. |
Editeur : |
Lyon : Charles Savy |
Année de publication : |
1835 |
Importance : |
234 p. |
Présentation : |
grav. |
Format : |
14 x 9 cm |
Langues : |
Français (fre) Langues originales : Italien (ita) |
Index. décimale : |
858.9 Carnets, journaux intimes, mémoires, souvenirs de langue italienne (19e s.) |
Note de contenu : |
En 1818 éclata la révolution napolitaine, bientôt suivie par l’insurrection du Piémont. Une même idée de résistance semblait se propager dans toute l’Italie mais le mouvement, mal préparé et mal conduit, finit par avorter. La réplique des Autrichiens fut terrible : tous les hommes éminents que comptait la Lombardie furent arrêtés. Silvio Pellico fut, quant à lui, arrêté pour conspiration, le 13 octobre 1820, et emprisonné à Milan, puis à Venise. Condamné à mort puis gracié par l’empereur, il fut envoyé en mars 1822 dans la terrible prison du Spielberg en Moravie où il passa dix ans. Il fit connaitre ses conditions de vie lors de son emprisonnement par la rédaction d'un livre qui connut plus tard un immense succès : Mes prisons – Mémoires de Silvio Pellico.
Cette œuvre, extrêmement romantique, larmoyante et édifiante fut promue par les autorités religieuses et servit les fins des autorités politiques, engageant tous les tièdes à ne pas s'occuper de politique. Elle donna cependant des détails intéressants sur la condition carcérale dans le premier tiers du XIXe siècle, sur les effets psychologiques de l'arbitraire princier érigé en système : les autorités utilisèrent le secret comme source d'anxiété et de paranoïa chez le prisonnier qui se torturait lui-même. Silvio Pellico ne trouva de salut qu'à travers sa culture catholique : l'abandon à la providence divine, la prière.
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Mes prisons : Mémoires [texte imprimé] / Silvio Pellico (1789-1854), Auteur ; abbé Lauri, Traducteur . - nouv. éd. . - Lyon : Charles Savy, 1835 . - 234 p. : grav. ; 14 x 9 cm. Langues : Français ( fre) Langues originales : Italien ( ita)
Index. décimale : |
858.9 Carnets, journaux intimes, mémoires, souvenirs de langue italienne (19e s.) |
Note de contenu : |
En 1818 éclata la révolution napolitaine, bientôt suivie par l’insurrection du Piémont. Une même idée de résistance semblait se propager dans toute l’Italie mais le mouvement, mal préparé et mal conduit, finit par avorter. La réplique des Autrichiens fut terrible : tous les hommes éminents que comptait la Lombardie furent arrêtés. Silvio Pellico fut, quant à lui, arrêté pour conspiration, le 13 octobre 1820, et emprisonné à Milan, puis à Venise. Condamné à mort puis gracié par l’empereur, il fut envoyé en mars 1822 dans la terrible prison du Spielberg en Moravie où il passa dix ans. Il fit connaitre ses conditions de vie lors de son emprisonnement par la rédaction d'un livre qui connut plus tard un immense succès : Mes prisons – Mémoires de Silvio Pellico.
Cette œuvre, extrêmement romantique, larmoyante et édifiante fut promue par les autorités religieuses et servit les fins des autorités politiques, engageant tous les tièdes à ne pas s'occuper de politique. Elle donna cependant des détails intéressants sur la condition carcérale dans le premier tiers du XIXe siècle, sur les effets psychologiques de l'arbitraire princier érigé en système : les autorités utilisèrent le secret comme source d'anxiété et de paranoïa chez le prisonnier qui se torturait lui-même. Silvio Pellico ne trouva de salut qu'à travers sa culture catholique : l'abandon à la providence divine, la prière.
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