[article]
| Titre : |
Filiation et procréation de dépistage prénatal : Des questions d'éthique biomédicale et politique |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Jacques de Longeaux, Auteur |
| Année de publication : |
mars 2018 |
| Article en page(s) : |
p. 41-54 |
| Langues : |
Français (fre) |
| Résumé : |
L’article traite des discussions actuelles qui en psychanalyse concernent la filiation et la parentalité. La question posée est en particulier celle du rôle central que Freud a attribué au père dans le complexe d’Œdipe et, par suite, dans l’organisation familiale. Sommes-nous conduits aujourd’hui « au-delà de l’Œdipe » – ce qui signifie « au-delà du père » – et, si tel était le cas, quelles en sont les conséquences pour penser la filiation ? Ce problème a notamment été abordé par Lacan qui, en réinterprétant l’Œdipe hors du cadre patriarcal, lui a substitué la « métaphore paternelle » et le Nom-du-Père, notion qu’il emprunte à la religion. Alors que notre époque cherche à redonner une consistance au père par un recours au biologique, parfois une nostalgie de sa puissance imaginaire, notre difficulté vient plutôt du fait que nous souffrons d’une inaptitude au lien symbolique de la parole. En ce sens, toute filiation est adoptive et si le père a une fonction de nomination, c’est pour indiquer que chaque naissance atteste ce qui, n’étant pas encore écrit, reste ouvert à l’avenir. (editeur) |
in Revue d'éthique et de théologie morale > N°297 (mars 2018) . - p. 41-54
[article] Filiation et procréation de dépistage prénatal : Des questions d'éthique biomédicale et politique [texte imprimé] / Jacques de Longeaux, Auteur . - mars 2018 . - p. 41-54. Langues : Français ( fre) in Revue d'éthique et de théologie morale > N°297 (mars 2018) . - p. 41-54
| Résumé : |
L’article traite des discussions actuelles qui en psychanalyse concernent la filiation et la parentalité. La question posée est en particulier celle du rôle central que Freud a attribué au père dans le complexe d’Œdipe et, par suite, dans l’organisation familiale. Sommes-nous conduits aujourd’hui « au-delà de l’Œdipe » – ce qui signifie « au-delà du père » – et, si tel était le cas, quelles en sont les conséquences pour penser la filiation ? Ce problème a notamment été abordé par Lacan qui, en réinterprétant l’Œdipe hors du cadre patriarcal, lui a substitué la « métaphore paternelle » et le Nom-du-Père, notion qu’il emprunte à la religion. Alors que notre époque cherche à redonner une consistance au père par un recours au biologique, parfois une nostalgie de sa puissance imaginaire, notre difficulté vient plutôt du fait que nous souffrons d’une inaptitude au lien symbolique de la parole. En ce sens, toute filiation est adoptive et si le père a une fonction de nomination, c’est pour indiquer que chaque naissance atteste ce qui, n’étant pas encore écrit, reste ouvert à l’avenir. (editeur) |
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