[article] 
inProjet > N° 356 (février 2017) . - p. 15-22

Titre :	Penser la justice dans un monde fini
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Marie Drique, Auteur ; Caroline Lejeune, Auteur
Année de publication :	Février 2017
Article en page(s) :	p. 15-22
Langues :	Français (fre)
Résumé :	Les communautés pauvres et de couleur subissent plus que d'autres les dégradations de l'environnement. : pollutions chimiques, nucléaires, dérèglement climatique. Certaines inégalités environnementales relèvent d'un déficit démocratique autant que d'inégalités économiques. Au niveau international, l'échange des ressources est écologiquement inégal et crée une dette des pays du Nord envers les ceux du Sud. Dans le contexte de crise écologique, la justice sociale ne peut se suffire de biens à redistribuer et de nuisances à compenser. Le développement durable peut envisager de préserver l'environnement par une compensation technique qui ne mettrait pas en cause les habitudes de production et de consommation. Mais l'option de durabilité "forte" considère que les pertes de ressources, les pollutions ne sont ni réversibles, ni compensables. Dans un monde fini, les écosystèmes ne sont pas un butin à se partager, mais à préserver. Énoncer une justice sociale amène a reconnaître que l'individu n'est pas indépendant de son environnement et que la justice sociale consiste à permettre à tout humain et à tout être vivant d'exister. La justice sociale exige "d'écouter" les signes que la nature nous envoie des atteintes qui lui sont faites.

[article] Penser la justice dans un monde fini [texte imprimé] / Marie Drique, Auteur ; Caroline Lejeune, Auteur . - Février 2017 . - p. 15-22.
Langues : Français (fre)
in Projet > N° 356 (février 2017) . - p. 15-22

Résumé :

Les communautés pauvres et de couleur subissent plus que d'autres les dégradations de l'environnement. : pollutions chimiques, nucléaires, dérèglement climatique. Certaines inégalités environnementales relèvent d'un déficit démocratique autant que d'inégalités économiques. Au niveau international, l'échange des ressources est écologiquement inégal et crée une dette des pays du Nord envers les ceux du Sud. Dans le contexte de crise écologique, la justice sociale ne peut se suffire de biens à redistribuer et de nuisances à compenser. Le développement durable peut envisager de préserver l'environnement par une compensation technique qui ne mettrait pas en cause les habitudes de production et de consommation. Mais l'option de durabilité "forte" considère que les pertes de ressources, les pollutions ne sont ni réversibles, ni compensables. Dans un monde fini, les écosystèmes ne sont pas un butin à se partager, mais à préserver. Énoncer une justice sociale amène a reconnaître que l'individu n'est pas indépendant de son environnement et que la justice sociale consiste à permettre à tout humain et à tout être vivant d'exister. La justice sociale exige "d'écouter" les signes que la nature nous envoie des atteintes qui lui sont faites.